ILLUSTRATION 3 : LA JARRE

Publié le par The_Revol

 

 

LA JARRE

 

Un porteur d'eau indien avait

deux grandes jarres, suspendues

aux 2 extrémités d'une pièce de

bois qui épousait la forme de ses épaules.

 

L'une des jarres avait un éclat, et, alors que

l'autre jarre conservait parfaitement toute son eau de source

jusqu'à la maison du maître, l'autre jarre perdait

presque la moitié de sa précieuse cargaison en cours de route.

 

Cela dura 2 ans, pendant lesquels, chaque jour, le porteur d'eau

ne livrait qu'une jarre et demi d'eau à chacun de ses voyages.

 

Bien sûr, la jarre parfaite était fière d'elle, puisqu'elle parvenait à remplir sa

fonction du début à la fin sans faille. Mais la jarre abîmée avait honte de

son imperfection et se sentait déprimée parce qu'elle ne parvenait à accomplir

que la moitié de ce dont elle était censée être capable.

 

Au bout de 2 ans de ce qu'elle considérait comme un échec permanent,

la jarre endommagée s'adressa au porteur d'eau,

au moment où celui-ci la remplissait à la source.

 

"Je me sens coupable, et je te prie de m'excuser."

"Pourquoi ?" demanda le porteur d'eau.

"De quoi as-tu honte ?"

"Je n'ai réussi qu'à porter la moitié de ma

cargaison d'eau à notre maître, pendant ces 2 ans,

 à cause de cet éclat qui fait fuire l'eau.

Par ma faute, tu fais tous ces efforts, et,

à la fin, tu ne livres à notre maître que la moitié de l'eau.

Tu n'obtiens pas la reconnaissance complète de tes efforts", lui dit la jarre abîmée.

 

Le porteur d'eau fut touché par cette confession, et,

plein de compassion, répondit:

"Pendant que nous retournons à la maison du maître,

je veux que tu regardes les fleurs magnifiques qu'il y a au bord du chemin".

 

Au fur et à mesure de leur montée sur le chemin,

au long de la colline, la vieille jarre vit de magnifiques fleurs

baignées de soleil sur les bords du chemin, et cela lui mit du baume au coeur.

Mais à la fin du parcours, elle se sentait toujours aussi mal

parce qu'elle avait encore perdu la moitié de son eau.

 

Le porteur d'eau dit à la jarre

"T'es-tu rendu compte qu'il n'y avait de belles fleurs que de TON côté,

et presque aucune du côté de la jarre parfaite?

C'est parce que j'ai toujours su que tu perdais de l'eau, et j'en ai tiré parti.

J'ai planté des semences de fleurs de ton coté du chemin, et,

chaque jour, tu les as arrosées tout au long du chemin.

Pendant 2 ans, j'ai pu grâce à toi cueillir de magnifiques fleurs

qui ont décoré la table du maître.

Sans toi, jamais je n'aurais pu trouver des fleurs aussi fraîches et gracieuses."

 

 

Morale de l'histoire:  

Nous avons tous des éclats, des blessures, des défauts.

Nous sommes tous des jarres abîmées.

Certains d'entre nous sont diminués par la vieillesse,

d'autres ne brillent pas par leur intelligence,

d'autres trop grands, trop gros ou trop maigres,

certains sont chauves, d'autres sont diminués physiquement,

mais ce sont les éclats, les défauts en nous qui rendent

nos vies intéressantes et exaltantes.


Vous devez prendre les autres tels qu'ils sont,

et voir ce qu'il y a de bien et de bon en eux.

Il y a beaucoup de positif partout.

Il y a beaucoup de bon en vous !

Ceux qui sont flexibles ont la chance de ne pas pouvoir être déformés.

Souvenez-vous d'apprécier tous les gens si différents

qui peuplent votre vie ! Sans eux, la vie serait bien triste.


Merci d'apprécier amicalement mes imperfections -

et, plus important pour vous - d'apprendre à aimer les vôtres !!!!

 

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